Petit déj' à notre "hostel" (qui s'appelle Aran Lodge ou Artist's Hostel, ça dépend des fois) en compagnie d'un Allemand qui mange des tartines de cheddar fondu et grillé. Chacun ses goûts, n'est-ce pas ?
Nous descendons ensuite vers le village pour quelques emplettes : timbres, cartes postales, ravitaillement pour le pique-nique et pull en laine de moutons des îles d'Aran (moutons qu'on a cherchés en vain). Nous faisons un petit tour de la baie avant de rendre les vélos et de reprendre le bateau, direction Inisheer.
Là, nous restons à pied car l'île est plus petite. Il y a pourtant un loueur de vélos. Plusieurs charrettes proposent aussi leurs services pour visiter l'île, comme sur Inishmore.
Nous trouvons assez vite notre logement, un B&B qui fonctionne avec une AJ pleine d'ados, le tout juste à l'entrée du village. Heureusement, car nous aurons l'occasion de nous rendre compte que le village est beaucoup plus étendu qu'on ne le croit...
Comme à Inishmore, nous sommes en possession du plan touristique de l'île. Nous allons donc la visiter méthodiquement. Première étape à l'église Cill Gobhnait (en ruines, cela va de soi), puis déjeuner près de la "seal colony" en cherchant un abri contre le vent : les journées se suivent et se ressemblent. La seule différence, c'est le nombre de phoques visibles aujourd'hui : il n'y en a qu'un seul, et il a fallu attendre longtemps avant de le mettre dans les jumelles.
Le tour de l'île se poursuit avec une fontaine sacrée, des dunes de cailloux, des murs de pierres et des champs de dalles rocheuses. A croire que des cailloux, il en pousse, par ici. Nous grimpons jusqu'au château des O'Brien, qui jouxte une tour XVIIIe du plus moche effet, avant de pousser jusqu'au phare. Nous revenons en longeant l'estran dominé par une épave rouillée de paquebot. C'est là que nous observons un Tournepierre à collier (enfin LE Tournepierre irlandais).
En revenant vers le bourg, nous passons par un étang où s'entraînent des rameurs. La course de bateaux à rames semble être le sport local, il y a plein de photos qui montrent des rameurs dans le pub du village. Un peu plus loin, la carte indique un port de pêche ; mais les seuls pêcheurs sont des cormorans fièrement campés sur la jetée. A l'entrée du village se trouve le terrain de "footby", entendez un terrain de foot dont les buts sont prolongés verticalement pour former des poteaux de rugby. Pratique !
Juste à côté, nous croisons un Grand Gravelot posé sur un tas de pierres. L'obs est d'autant plus intéressante qu'il est fort probable que le tas de pierres soit les ruines de l'église St-Pol. Du moins, sur le plan, elles devraient se trouver à cet endroit... Nous terminons la visite par un tumulus préhistorique transformé en église au Moyen Age, puis recouvert par une dune, et enfin redécouvert au XIXe siècle quand une violente tempête a balayé le sable.
Il nous manque cependant l'église St-Kevin, le patron de l'île. D'après notre plan, elle se trouve non loin du cimetière, sur la dune. Notre expérience des églises-cimetières confirmerait cela, mais nous avons beau regarder dans le cimetière aux jumelles depuis la colline au-dessus, rien. Nous tournons un peu autour, puis renonçons. Tant pis.
Nous dînons au pub du village, parmi les habitués. Comme à Killorglin, la télé diffuse un match de foot (mais faute de championnat anglais ce soir, c'est du championnat espagnol).
La soirée est consacrée à la rédaction des cartes postales. Et c'est là, en regardant les cartes et en consultant le Routard que nous nous rendons compte que l'église St-Kevin est bel et bien dans le cimetière mais qu'elle y est enterrée !! En fait, comme le tumulus, elle a été recouverte par le sable et n'a été mise au jour qu'au XIXe siècle à la faveur de la tempête. Mais le cimetière, lui, était toujours resté à cet endroit, sur ou sous la dune au gré de l'ensablement...
En revenant vers le bourg, nous passons par un étang où s'entraînent des rameurs. La course de bateaux à rames semble être le sport local, il y a plein de photos qui montrent des rameurs dans le pub du village. Un peu plus loin, la carte indique un port de pêche ; mais les seuls pêcheurs sont des cormorans fièrement campés sur la jetée. A l'entrée du village se trouve le terrain de "footby", entendez un terrain de foot dont les buts sont prolongés verticalement pour former des poteaux de rugby. Pratique !
Juste à côté, nous croisons un Grand Gravelot posé sur un tas de pierres. L'obs est d'autant plus intéressante qu'il est fort probable que le tas de pierres soit les ruines de l'église St-Pol. Du moins, sur le plan, elles devraient se trouver à cet endroit... Nous terminons la visite par un tumulus préhistorique transformé en église au Moyen Age, puis recouvert par une dune, et enfin redécouvert au XIXe siècle quand une violente tempête a balayé le sable.
Il nous manque cependant l'église St-Kevin, le patron de l'île. D'après notre plan, elle se trouve non loin du cimetière, sur la dune. Notre expérience des églises-cimetières confirmerait cela, mais nous avons beau regarder dans le cimetière aux jumelles depuis la colline au-dessus, rien. Nous tournons un peu autour, puis renonçons. Tant pis.
Nous dînons au pub du village, parmi les habitués. Comme à Killorglin, la télé diffuse un match de foot (mais faute de championnat anglais ce soir, c'est du championnat espagnol).
La soirée est consacrée à la rédaction des cartes postales. Et c'est là, en regardant les cartes et en consultant le Routard que nous nous rendons compte que l'église St-Kevin est bel et bien dans le cimetière mais qu'elle y est enterrée !! En fait, comme le tumulus, elle a été recouverte par le sable et n'a été mise au jour qu'au XIXe siècle à la faveur de la tempête. Mais le cimetière, lui, était toujours resté à cet endroit, sur ou sous la dune au gré de l'ensablement...
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