Sitôt le petit déj' avalé, nous retournons au cimetière pour enfin y trouver l'église St-Kevin, effectivement invisible de l'extérieur. D'après ce que nous en voyons, elle n'a pas totalement été désensablée, car les portes dont il reste les linteaux sont vraiment très basses.
Il s'agit ensuite de trouver la poste pour y mettre nos cartes postales. D'après les indications de l'épicier, elle est à 10 min de marche ; il suffit de tourner à gauche après la barrière, puis de prendre la deuxième à droite. OK. Il ne faut pas traîner car il est bientôt l'heure de notre bateau (10h30). Mais plus nous approchons de la deuxième à droite, plus nous avons l'impression de sortir du village... Nous renonçons et filons au quai.
10h40 : le bateau arrive. Nous tendons nos billets, mais le gars, embêté, nous explique que non, en fait, nous ne pouvons pas embarquer car pour des raisons obscures de marée, il doit repartir pour Inishmore, mais qu'il repassera à 12h30, pas de problème. Pas de problème, pas de problème... Notre journée au Connemara va être bien amputée avec ces histoires !
Puisque nous sommes ici pour deux heures de plus, autant chercher la poste. Nous tournons, virons dans ce village qui n'est pourtant pas bien grand, sans succès. Nous essayons la première à droite, puis le sens inverse (à droite, puis la deuxième à gauche), mais la poste reste introuvable.
En cours de vadrouille, nous passons devant l'église (l'actuelle). Il est 11h00 et c'est l'embouteillage : tous les véhicules du village sont garés dans la rue adjacente, les voitures comme les tracteurs (munis de leur baquet à l'arrière). Impossible d'y circuler ! De toute façon, personne ne va passer là pour l'instant car c'est la messe et tout le monde y assiste.
Comme nous aurons besoin d'un pique-nique, nous repassons à l'épicerie. Fermée ! Bien sûr, l'épicier est à la messe...
Quelques virages et tournicotages plus loin, nous croisons notre logeuse qui s'étonne de nous voir errer dans le village avec nos gros sacs sur le dos. Nos explications sont un peu confuses mais elle a l'air de trouver tout à fait normal que nous attendions le bateau de 12h30.
Nous en profitons pour lui demander où se trouve la poste. Réponse : à 10 min de marche, tourner à droite au terrain de foot (ça correspond à la "deuxième" de l'épicier), sur la colline. Pendant qu'Antoine fait les courses pour midi (la messe est terminée, l'épicerie a rouvert), je file sur la colline. Mais j'ai beau chercher, la poste est aussi bien cachée que l'église St-Kevin hier. Le retour vers l'épicerie puis le quai est fait au pas de course.
12h30 : nous embarquons. Il y a moins d'oiseaux en mer, juste quelques macareux aperçus. Mais il y a pas mal de houle et nous sommes bien brinquebalés, voire presque malades. Je précise que je ne suis pas la seule à verdir et que d'autres ont même dépassé ce stade... Antoine, ce chanceux, a le pied marin, et ne souffre absolument pas du roulis.
A Doolin, notre yaris rouge nous a sagement attendus (encore heureux). Nous trouvons assez facilement une boîte aux lettres. Tout le monde ne les cache pas au fin fond de la cambrousse...
Nous passons d'abord par les Cliffs of Moher, des falaises hautes de 214 m. C'est impressionnant. Elles sont connues pour abriter des colonies d'oiseaux de mer : fulmars, mouettes tridactyles, pingouins tordas et macareux moines. Nous observons en effet de nombreux oiseaux de chaque espèce, mais il aura fallu chercher longtemps avant de trouver 5 macareux qui sortent juste de leurs trous.
Ensuite, c'est la traversée du Burren, où les montagnes ne sont que de gigantesques tas de cailloux. Nous contournons la baie de Galway et entrons au Connemara à Oughterard. C'est sauvage, jaune comme le Kerry, mais moins montagneux au premier abord. C'est une immense tourbière (exploitée par endroits) pleine de lacs de toutes tailles.
Ensuite, c'est la traversée du Burren, où les montagnes ne sont que de gigantesques tas de cailloux. Nous contournons la baie de Galway et entrons au Connemara à Oughterard. C'est sauvage, jaune comme le Kerry, mais moins montagneux au premier abord. C'est une immense tourbière (exploitée par endroits) pleine de lacs de toutes tailles.
Nous allons jusqu'à la route de l'abbaye de Kilemore pour avoir un aperçu des paysages. Il est déjà tard alors nous ne poussons pas plus loin et revenons par Maam Cross (un carrefour au milieu de nulle part avec un hôtel fermé) à Oughterard où nous trouvons à dormir au B&B d'Edwina.
Sur ses conseils, nous dînons au pub juste à côté. C'est bon, mais le patron a tendance à confondre viande et poisson : Antoine commande un pavé de saumon et se retrouve avec un steak...
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